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Analyses géopolitiques

Voyage en Tunisie en temps de guerre psychologique du covid – 1. de Paris à Sousse, 15-21 juillet 2021

La Tunisie souveraine. L’OMS à l’hôpital de Sousse. Les mensonges et le vrai Covid en France et en Tunisie. Les bancs Davioud parisiens retrouvés à Sousse.

La Médina de Sousse, entre peur, dictature covidienne et volonté de renaissance

Monika Karbowska

Mon voyage en Tunisie était prévu depuis longtemps. Je voulais tellement revoir la Méditerranée et l’Afrique que je n’étais pas sûre de revoir depuis ma maladie de mars 2020.  J’avais aussi besoin cet été de vrais vacances après cette année d’une incroyable dureté. Je voulais surtout retrouver mes amis avec lesquels j’ai milité de 2011 à 2018 en soutien à la Révolution tunisienne, pour l’unité de la Méditerranée nord-sud et pour la reconstruction des liens entre l’Europe de l’Est et l’Afrique.

Cet article, qui au départ devait être un simple rapport sur la difficulté des voyages en temps de dictature, a été élargi pour inclure la lutte du peuple tunisien contre le régime covidien pour la souveraineté de son pays. Rédigé en août et septembre 2021, il a été fini en octobre. Je n’ai pas pu le publier plus vite car nous devions lutter contre l’ignoble « pass sanitaire » en France. J’ignore si la situation en Tunisie s’est améliorée ou aggravée depuis, si les espoirs qu’a soulevés la Libération du 25 juillet ont abouti à une souveraineté durable de la présidence tunisienne face aux pressions de l’oligarchie covidienne mondialiste.

Je voudrais le croire et garder cet espoir.

Quoi qu’il en soit, il est toujours important de témoigner des luttes victorieuse des Etats souverains sur la secte du covid et de démontrer que quand les peuples se soulèvent et que des dirigeants sont honnêtes, revenir à la Vie est possible. Gardons cela en mémoire et témoignons de nos réussites, de nos victoires dans cette guerre sournoise, car c’est une dure guerre psychologique. Celui qui croit en sa Victoire, est déjà parvenu dans les faubourgs de Berlin, comme l’Armée Rouge en avril 1945… !

Les cafés de Sousse m’accueillent dès le premier jour

Pourquoi Macron a mis la Tunisie sur liste rouge

J’avais acheté mon billet de la TAP, compagnie portugaise, dès fin juin lorsque la quarantaine mise en place pour entrer en Tunisie fut levée. Comme toujours depuis le début de l’opération covid, les informations concernant les voyages étaient contradictoires.

 Le 13 juillet le site internet de l’ambassade tunisienne affichait les photos d’une réunion tenue le 8 juillet entre l’ambassadeur et les représentants des compagnies aériennes desservant la Tunisie (Tunisair, Transavia et Nouvel Air) accompagnés d’un communiqué lénifiant par lequel ces compagnies s’engageaient à véhiculer Tunisiens et touristes sans encombre de l’Europe vers le sol tunisien.

Par contre, le fameux site www.diplomatie.gov décourageait les Français d’aller en Tunisie avec force discours covido-alarmistes. Je savais déjà que la France cherchait à empêcher les Français de se rendre en Tunisie en vacances, ayant rencontré en juin des Français qui avaient l’habitude de passer 3 mois à Djerba et qui annulèrent leur séjour après des menaces de l’ambassade de France à Tunis. Mais pourquoi tant d’efforts de la part du régime?

Pour obliger les Français à dépenser l’argent au pays ? Pour leur faire oublier la liberté de voyager qui avait été si importante dans la « mondialisation heureuse » d’avant le 16 mars 2020, et qui devait être bannie du « Nouvel Ordre Mondial » ?

Les Tunisiens vivant en France tentaient désespérément d’échanger des informations sur la réalité de la situation via des groupes facebook. Fallait-il toujours un « motif impérieux obligatoire » à prouver ? Fallait-il obligatoirement être vacciné (le plupart des Tunisiens de la diaspora, convaincus de cela, acceptaient de se faire injecter le produit) ? Et fallait-il, malgré le « vaccin », quand même faire le test PCR ? Personne ne disait la même chose et les personnes qui racontaient leur expérience d’entrée dans le pays début juillet ne disposaient pas d’informations récentes.

Drapeau tunisien

Le site de la TAP ne donnait aucune information fiable non plus. Il fallait donc remplir le « Passanger Locator Form » pour accéder au ticket : ce document covidien est désormais exigé par toutes les compagnies aériennes alors qu’aucun accord entre Etats n’a été signé ! Par ce document nous sommes non seulement obligés de donner notre état de santé à la compagnie mais aussi nos adresses d’arrivée et de départ ainsi qu’une adresse de « contact » avec numéro de téléphone au cas où nous aurions contaminé quelqu’un dans l’avion, comme si on pouvait prouver ce genre de choses scientifiquement ! La page Facebook de l’ambassade de Tunisie en France exigeait un test PCR des étrangers venant en Tunisie mais affirmait que les Tunisiens peuvent revenir au pays sur simple présentation de leur passeport (normalement, donc, comme avant le covid…)

Le 13 juillet je suis allée faire ce maudit test aussi douloureux qu’inutile pour ma santé dans un laboratoire dont l’adresse m’a été fourni par une collègue africaine, un endroit plutôt résistant car on n’y enfonce PAS l’instrument à prélèvement profondément dans le corps comme dans un viol médical.

Surprise, on m’y annonce que je ne pourrais obtenir le fameux « QR » code exigé par la compagnie pour voyager (mais non pas par le gouvernement tunisien) que sur le site du gouvernement !

En clair, le pass sanitaire est déjà mis en place à chaque voyage et ce pass sanitaire est une base de données d’ADN européenne. Les « autorités européennes » (lesquels ? Alors que l’Union Européenne n’a aucun droit de regard sur notre santé) disposent donc d’une gigantesque base de nos données les plus intimes et les plus secrètes.

Chaque fois que nous faisons un test PCR, le laboratoire dispose de notre ADN et (je devais l’apprendre plus tard) peut le vendre et le fournir à toutes sortes d’entreprises multinationales. Mais si le laboratoire peut nous délivrer le résultat MEDICAL de notre test covid en 20 minutes, il transmet ses résultats au ministère de la santé qui conjointement avec l’APHP stocke et gère le résultat de notre test dans la base de données européenne. La base de données européenne de notre vie intime, corporelle, et médicale : c’est CELA le pass sanitaire. Et c’est bien l’Union Européenne qui fabrique le fameux QR code, sésame maintenant pour vivre.

D’ailleurs la « fiche de résultat de test virologique de la covid19 » stipule bien « Ci-contre votre certificat COVID numérique UE de test négatif à présenter lors d’un contrôle de pass sanitaire ».

Le 12 juillet Macron annonçait la mise en place du pass sanitaire pour tous les habitants de France pour toute la vie quotidienne. Le 13 juillet vers 11 heure je me dirigeai vers l’ambassade de Tunisie à Paris, rue Barbet Jouy. Je refusais d’y discuter avec un agent de sécurité qui tentait de me convaincre que le vaccinage est obligatoire pour entrer en Tunisie. J’exigeai de voir un responsable politique et une aimable jeune femme m’informa que oui , un simple test PCR suffisait aux Européens pour entrer en Tunisie et les Tunisiens n’avaient besoin de rien d’autre que de leur passeport. Preuve s’il en est besoin que le test PCR est une mesure totalement politique et en rien sanitaire et tout le monde le sait.

Ambassade de Tunisie à Paris, rue Barbet Jouy dans le 7ème arrondissement

Je remerciais la diplomate tunisienne et je rentrais pour me préparer au voyage. Le soir Macron mettait la Tunisie sur liste rouge à partir du 15 juillet. Je partais le 15. Et je compris en fouillant le web polonais et en récupérant par mail le « QR code » ce qui s’était passé : la Tunisie, en fait, avait refusé l’imposition du pass sanitaire de l’UE à ses ressortissants en ne les obligeant PAS à faire de test PCR pour rentrer au pays.

C’est la presse polonaise qui m’en informa, innocemment d’ailleurs, car le but de ces articles était de tranquilliser les Polonais et les inciter à passer leur vacances en Tunisie afin d’amener de l’argent aux grandes agences de tourisme polonaises comme Itaka, qui avaient beaucoup travaillé avec la Tunisie avant la guerre covid, et même pendant et après la Révolution de 2011. « La Tunisie a refusé le pass sanitaire européen et les Polonais peuvent se rendre en Tunisie avec un simple test PCR »[1]. La Pologne n’a d’ailleurs jamais mis la Tunisie sur liste rouge, même si comme en France les médias répandaient la terreur sur « la situation pandémique catastrophique » en Tunisie.

Les articles polonais expliquaient donc le geste courageux et inouï de l’Etat tunisien : refuser que les informations médicales, voir l’ADN de leur citoyens soit fournis aux chefs de l’Union Européenne.

Tunezja nie uznaje paszportów covidowych. Wjazd tylko z negatywnym testem PCR | Radio ZET

En mettant la Tunisie sur sa « liste rouge », Macron punissait la Tunisie pour son geste de souveraineté.

Pourtant, d’autres Etats ont déjà annoncé qu’ils refusaient d’avaliser l’imposition du pass sanitaire à leurs citoyens, la Russie et la Biélorussie en premier, car ils n’acceptent pas de donner ces informations sensibles sur leurs citoyens à une puissance étrangère hostile.

Une guerre sourde a bien lieu entre la secte qui dirige l’UE, l’Australie, une partie des Etats Unis et en partie la Grande Bretagne et le reste du monde : la secte covidienne tente d’imposer son capitalisme de contrôle de pureté sanitaire au monde entier, les Etats vraiment souverains résistent et refusent de rentrer dans ce système. Il en résulte un chaos incroyable dans les voyages, les transporteurs privés et publics de chaque Etat étant soumis aux pressions des pouvoirs occidentaux covidiens. L’enjeu est l’information sur les êtres humains, le contrôle de leurs données de santé, de leur ADN, car celui qui dispose de l’ADN des humains connait leurs maladies passés et aussi leur maladies futures, bien mieux que ce que le propriétaire de l’ADN en question peut savoir.

Le docteur Sydney Gottlieb de la CIA rêvait de fabriquer des armes bactériologiques ciblant certaines ethnies, certaines catégories de population. Nous y sommes. Voilà pourquoi les Etats vraiment souverains refusent la dictature numérique sous prétexte covidien qu’un certain Occident tente de leur imposer.

Le fameux cinéma légendaire la pagode, rue de Babylone tout près de la rue Barbet Jouy, détruit dans le cadre des destructions et transformations violentes par la mairie de Anne Hidalgo, profitant de la dictature covidienne
Anne Hidalgo, malgré sa propagande écolo adore faire déraciner les arbres: des Parisiens protestent contre la destruction du magnifique Ginkgo Biloba qui poussait dans le jardin de la Pagode. Le 6 juillet avait lieu la manifestation « Saccage Paris »

A la manifestation contre le saccage de Paris par Anne Hidalgo la covidienne, le 6 juillet 2021

[1] Tunezja nie uznaje paszportów covidowych. Wjazd tylko z negatywnym testem PCR – Radio ZET

Arriverai-je à passer le 15 juillet ?

Pour un départ en vacances, j’ai connu des ambiances moins stressantes et ce stress n’est pas la faute de l’Etat tunisien. Les groupes Facebook de Tunisiens à Paris s’emballent dès le 14 juillet, les annulations de billets pleuvent, de nombreuses personnes ont sincèrement peur du covid et croient que les cadavres s’amoncèlent dans leur pays, conformément à ce que clame le gouvernement de Macron. Mais aucun billet n’est jamais remboursé depuis le covid. Perdre 350 ou 400 Euros pour un billet aller est impossible pour beaucoup, et pour moi c’est inenvisageable. Je vais tenter de passer malgré tout.

Mais de nombreux Tunisiens veulent au contraire rentrer au pays pour aider leurs familles, leurs villages, leur patrie. Ils achètent des concentrateurs à oxygène dont il est dit que les hôpitaux tunisiens manquent et les acheminent par avion à destination, avec ou sans l’aide d’associations et de l’Etat. La déclaration d’un homme m’émeut particulièrement : « Nous avons tous vécu des choses dures en France depuis mars 2020. Mais nous n’avons pas le droit d’abandonner notre pays. Nous avons le devoir de soutenir le moral de nos compatriotes et de les aider ». Moi aussi je suis sensible au climat de peur. Mais moi aussi je veux voir, soutenir mes amis et recréer des liens humains.

Et puis, un gouvernement n’a pas le droit de maintenir des ressortissants étrangers de force sur son sol, c’est une violation du droit international, une séquestration. Macron ne peut pas empêcher les Tunisiens de rentrer dans leur pays. Tout comme il ne peut pas empêcher un Français de quitter son pays et de revenir dans son pays, article 13 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme[1], pour peu qu’un autre pays accepte d’accueillir le Français en question.

Alors, cette histoire de « liste rouge » c’est encore et toujours du bluff, du mensonge, typique de la dictature covid, du système qui consiste à faire comme si les Lois et les Constitutions, les accords internationaux n’existaient pas. Les derniers qui ont mis en place aussi brutalement cette politique de fait accomplis au mépris du Droit en Europe, ce furent les nazis de 1933 à 1945.

Le 15 juillet, après avoir rempli les fumeuses attestation « Public Health passenger locator form » du Portugal, je tente de télécharger une carte d’embarquement sur internet. Impossible alors qu’auparavant les compagnies low cost adoraient faire reposer l’impression de cette carte sur le voyageur, cela leur épargnait des frais. Mais maintenant ils veulent savoir quelle est ta destination finale alors que j’aurais aimé qu’à Orly, ils ne sachent pas que ma destination finale est la Tunisie et non Lisbonne où j’ai une escale d’une nuit. J’arrive vers 18 heures dans un aéroport désert, alors que d’habitude le 15 juillet est une date de départ massifs en vacances de cet aéroport desservant la Méditerranée et les pays de l’Est par avions low cost. Seuls les guichets d’embarquement de la TAP sont bondés. Je suis contente de partir, de m’aérer de l’ambiance étouffante de la France depuis 1 an.

J’ai beaucoup de chance. J’ai été contrainte d’imprimer mon billet électronique sur lequel figure « Paris-Lisbonne-Monastir » en toute lettres mais je me dirige vers un jeune employé qui est le seul à ne pas porter de masque, je suis toujours heureuse de voir des visages sans la muselière. Il regarde mon billet, me demande « vous allez en Tunisie » ? Je dis « d’abord à Lisbonne, et puis en Tunisie si j’y arrive ». Il m’enregistre en souriant et me tend deux cartes d’embarquements : Paris Lisbonne mais aussi Lisbonne-Monastir.

Je suis partie. Je ne serai plus obligée de passer de contrôle à Lisbonne puisque j’ai déjà ma carte d’embarquement.


[1] Article 13 de la DUDH

  1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un État.
  2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.

Justice / Textes et réformes / Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948

Lisbonne et Monastir le 16 juillet 2021

Le vol est tendu, les gens sont fatigués et abattus à bord. Ils sont opprimés par le masque surveillé de près par des stewards revêches. Il faut encore remplir un absurde formulaire covidien à l’arrivée avec une adresse de résidence obligatoire au Portugal alors que la plupart des voyageurs vont continuer leur périple au Sénégal, Mauritanie, Gambie ou en Amérique Latine, Lisbonne est un grand port de transit vers l’Afrique et les Amériques.

Nous sommes accueillis par des flics tout aussi désagréables dans l’ambiance morbide de la répression covidienne que nous avons tant subie en France. Non pas que les policiers contrôlent les passeports, pas du tout, puisque Paris-Lisbonne est une destination intérieure de l’UE, mais parce qu’il y a un couvre-feu à Lisbonne dès 22 heures !

Des flics patibulaires surveillent les entrées et sorties, on est emprisonnés dans l’aéroport. Pas question de passer toute la nuit dans cette prison. En temps normal je serais allée dans le centre-ville, manger au restaurant et me promener mais je ne peux pas évaluer si ce couvre-feu c’est du bluff ou s’il est réel et suivi. Je trouve alors un hôtel à proximité de l’aéroport et j’y passe la nuit. Le pass sanitaire y est déjà obligatoire, je dois présenter le QR code du test de Paris. Les affiches covidiennes sur les murs qui, en plus du masque obligatoire et du slogan débile « toussez dans le coude, faites un test PCR et maintenez la distanciation sociale », exigent de « mesurer la température plusieurs fois par jour » (sic !), me donnent envie de fuir ! D’ailleurs les Portugais paraissent tristes et abattus et portent tous le masque dehors alors qu’il fait un soleil radieux et une température estivale de 30 degrés dès le matin.

Formulaire de contrôle covidien exigé maintenant dans tous les aéroports malgré son illégalité

Le lendemain munie de ma carte d’embarquement je vais directement au contrôle de la police aux frontières, après une très longue queue qui me montre qu’après 20 ans de mondialisation et de diaspora diverses, il ne sera pas si facile à la secte covidienne d’obliger les gens à arrêter de voyager. Je sors sans encombre du territoire européen. Le Portugal n’a mis la Tunisie sur aucune liste rouge et les vitupérations de Macron contre la Tunisie ne semblent pas avoir atteint la police d’ici.

Nous survolons la belle Méditerranée puis le sol tunisien et nous atterrissons assez vite à l’aéroport de Monastir. Il fait très chaud mais tout le personnel de l’aéroport porte le masque. Je crains l’arrivée. Nous nous retrouvons dans la petite aérogare directement au contrôle de police que je connais bien, avec de petits guichets dans une salle de taille modeste. Il n’y a que des voyageurs tunisiens et quelques Européens isolés comme moi.

Tunisie vue du ciel

Mais d’abord une femme en costume d’hôpital et masque FFP2 filtre la longue file, elle est accompagnée d’un homme mûr en civil. Avec le covid on ne comprend jamais qui sont exactement les personnels effectuant les contrôles. Nos documents les plus intimes sont depuis 1 an et demi contrôlés par des employés au sol, des agents de sécurité privés, par toutes sortes de personnels aucunement habilités ni formés, ni ayant des autorisations pour ce genre de choses… Impossible de comprendre qui est cette femme et quel instance elle représente. Un labo tunisien chargé de vérifier la validité des test PCR et des certificats de vaccination ? Une infirmière de l’aéroport ? Une infirmière ou un médecin de la police aux frontières ?

Je ne comprends pas quels documents les Tunisiens donnent à cette femme. Lorsque mon tour arrive, l’homme âgé en civil me dit qu’il fallait remplir encore un « passenger locator form »,  alors que je n’ai rempli que ma fiche de séjour en Tunisie habituelle avec une adresse à Tunis. Dans mon désarroi je propose de lui donner mon test PCR, il accepte, il n’est pas du tout stressé. Je suis passée sans « feuille covid ». Il m’assure que je n’aurai plus besoin de mon test. Arrive le tour de la police. Je suis étonnée. Le policier ne me demande rien, pas même pourquoi mon adresse est à Tunis alors que j’arrive à Monastir. « Bienvenue en Tunisie » ! me salut-il. Je suis si heureuse d’être arrivée sans encombre après tant de stress et de menaces !

L’aéroport est vide, les proches des voyageurs sont contraints d’attendre dehors, covid oblige. Je sors sous l’aveuglant soleil d’Afrique et je me dirige vers la masse des grands hôtels qui longent la route de Sousse à Monastir et Mahdia. Je cherche d’abord à prendre le train vers Sousse, puis j’arrête un taxi à l’arrêt de bus et en avant vers Sousse ! Le chauffeur est souriant, mais il met le masque quand je monte dans sa voiture. J’en ai marre du masque pendant des heures, mais je le mets aussi symboliquement. Nous discutons, je lui raconte mon périple et lui me dit que la situation économique est terrible avec le covid et que les seuls touristes qui remplissent les hôtels sont les Russes, les Polonais et les Tchèques.

Ce qui se confirmera par la suite, quand je rencontrerai des familles de Russes sur les plages et dans la médina de Sousse.

Sousse du 16 au 22 juillet 2021

Statue de Habib Bourguiba vue de mon café préréfé. Place du 9 avril 1938, centre ville de Sousse

Je passe d’abord deux jours à l’hôtel Claridge située sur la place centrale, au carrefour de la Médina, de la ville nouvelle et du boulevard Bourguiba menant à la plage. Je suis seule dans le bâtiment des années 30 au charme désuet que je connais depuis 2018. A l’époque c’était le seul endroit où j’avais trouvé une chambre à Sousse, tous les hôtels du centre-ville étant occupés tout comme les locations privées par des milliers de touristes algériens habitués des vacances à Sousse.

Place Ferhat Hached centre de Sousse

Aujourd’hui, je suis seule dans tout l’hôtel et le prix a pu être négocié à la baisse grâce l’aide d’un des restaurateurs du coin avec lequel je sympathise. Je passerai ensuite  4 jours chez mon amie C. qui réside dans la banlieue sud à la limite de Hammam Sousse. La ville est vide de touristes algériens toujours empêchés de sortir de leur pays par leur propre gouvernement. Il n’y non plus aucun touriste occidental ! C’est une impression irréelle d’être la seule Européenne sur la promenade de Sousse le long de la plage, d’habitude prise d’assaut en été par des dizaines de milliers d’estivants, Occidentaux, Européens de l’Est, Tunisiens, Algériens. Certes, nous sommes le week-end la veille de l’Aïd, mais j’ai déjà été deux fois en Tunisie pour l’Aïd et ce vide est inhabituel.

vue de ma chambre de l’hotel Claridge

Je profite abondamment des cafés du centre-ville ou je bois les délicieuses citronnades et le « café direct» qui est mon café habituel en Tunisie, après avoir été sevrée tant de mois de ce plaisir en France et sachant que j’en serai privée bientôt à nouveau avec le pass sanitaire. La ville de Sousse est vide de touristes, mais les hommes sont dans les cafés et les femmes font les courses de l’Aid dans les boutiques et dans la médina. Je remarque les Tunisiens de la diaspora et aussi des familles de Russes qui déambulent dans la ville un peu surpris par le spectacle d’une vie au ralenti. Fait important: les Russes sont les seuls à sourire. Je le vois car aucun Russe ne porte de masque alors que les Tunisiens sont nombreux à le porter même sans obligation.

Mon restaurant préféré El Firdaws, derrière le le théatre municipal de Sousse. Vue de ma fenêtre de l’hotel Claridge

Il est vrai que tous mes interlocuteurs tunisiens sont très soucieux de la situation covidienne et surtout de la crise économique. Une manifestation est prévue pour le 25 juillet après l’Aïd. Sousse est une ville riche, la capitale économique du pays avec de nombreuses usines de sous-traitances, le tourisme de masse, les centres d’appel, les cliniques privées… Si même Sousse proteste, c’est que la situation est grave et le vide de la ville ne peut que me confirmer qu’on ne peut continuer ainsi. Mes interlocuteurs sont très hostiles au gouvernement nadhaoui, ils l’accusent aussi de vendre le pays au Qatar comme en 2012-2013. Je me renseigne sur l’accord léonin que le gouvernement Mechichi a signé le 1 juillet avec le Qatar. Cet accord non approuvé par le président de la République donnerait au Qatar le contrôle de l’enseignement, de la formation professionnelle, de l’agriculture de la Tunisie d’une façon extra territoriale. La Tunisie deviendrait ainsi une colonie du Qatar. Le covid sert à masquer la main-mise politique du Qatar sur le pays[1].

La dictature covidienne est menée par le gouvernement nahdaoui tambour battant : le couvre-feu est à 20 heures, les cafés doivent fermer à 16 heures et les restaurants à 20 heures aussi. J’habite dans le centre-ville juste à côté de la police qui a l’air d’avoir repris ses mauvaises habitudes dictatoriales du temps de Ben Ali : elle suit les gens et les chasse des plages vers 18 heures, ce qui fait tôt en Méditerranée, pour beaucoup de gens c’est l’heure à laquelle en été on sort seulement de la maison !

La M(è)re Méditerranée à Sousse

Mais je profite de la plage le jour même de mon arrivée et je peux manger dans l’excellent petit restaurant dans la ruelle derrière mon hôtel. Malgré les interdictions le restaurateur a installé quelques tables cachées derrière le bâtiment du théâtre fermé. Autre accent covidien : les tasses et les verres sont interdits, l’obligation des verres jetables rapporte beaucoup aux fabricants. Comme les masques, ce sera une calamité pour l’environnement, mais nulle part les gouvernements covidiens dans leur folie puritaine ne se soucient de l’environnement. Cela dit, Sousse me parait plus propre, mieux gérée qu’en 2018 et Tunis sera de même beaucoup plus nettoyée que Paris aujourd’hui !

Les touristes russes à Sousse

De toute façon, après la violence vécue un an en France du couvre-feu à 18 heures, le couvre-feu tunisien à 20 heures me parait très supportable, d’autant plus que dans les beaux quartiers du sud de la ville il ne sera pas du tout respecté par la population. La nuit de l’Aïd sera ainsi remplie de cris, de musique et de klaxons.


[1] Ce qu’il y a à savoir sur l’accord de création du siège du Fonds de développement qatari (businessnews.com.tn)

Le vrai Covid en Tunisie

Je ne veux pas dire que j’étais insensible au climat apocalyptique propagé par les médias du monde entier, y compris par la télévision tunisienne, à propos de la Tunisie. C’est difficile de garder la tête froide quand tous les jours la télévision vous annonce un décompte de milliers de morts par ci et par là, avec des « live » d’hôpitaux soit disant débordés. Et ce même si en un an et demi nous avons eu maintes fois la preuve que nombreuses sont les mises en scène mensongères dûment payées par le régime international covidien : je n’ai qu’à me rappeler de mon propre film sur les urgences vides de la Salpêtrière le 20 octobre 2020! Ce film, vu 14 000 fois sur Facebook, a forcé Martin Hirsh à faire une réponse officielle le lendemain alors que les cadres de l’hôpital cherchaient sur mon profil Facebook quel était l’employé qui m’a accueillie aux urgences ce jour-là, pour le punir de m’avoir dit la vérité[1]

https://www.facebook.com/monika.karbowska.31/videos/3574998462566847

Ou le bien nommé « Suweren », ce militant polonais qui tout l’hiver filmait en direct les services covid complètement vides des hôpitaux polonais, à visage découvert car « nous sommes le souverain, nous vous payons donc nous avons le droit de savoir », clamait-il publiquement avant d’être emprisonné par le régime.

https://www.facebook.com/monika.karbowska.31/posts/3574998369233523

En Tunisie beaucoup d’informations circulent par Facebook ou par le bouche à oreille entre personnes du même milieu politique et professionnel ou du voisinage. Et ces nouvelles étaient le 17-18 juillet alarmantes : des amis militants de gauche et des artistes m’ont affirmé avoir été ou être malades, des informations sur la morts d’enfants et de jeunes circulaient alors.

dialogue avec la cadre anonyme de la Salpêtrière qui est chargé de pister l’employé qui m’a renseignée et qui refuse de dire les vrais chiffres des hospitalisations covid
Ma réponse: publiez les VRAIS chiffres du covid!!!

Bien sûr, je savais que le système de santé de la Tunisie était sous-investi depuis les destructions néolibérales du régimes Ben Ali. C’est bien pour cette raison que les Tunisiens se sont durablement révoltés en 2011-2013 et ont appelé à la reconstruction de services publics et de l’Etat. Je savais aussi que des maladies chroniques n’étaient ni détectées ni soignées car de nombreuses personnes, jeunes et travailleurs de l’informel dans le tourisme et l’agriculture, n’ont aucune sécurité sociale, les patrons néolibéraux les font tout simplement travailler sans contrat. Moi-même lorsque je devais travailler en Tunisie en 2014 j’ai dû décliner ce genre de proposition de travail au noir dans les grands hôtels (contrats suisses par exemple pour les guides touristiques étrangers : si tu tombes malades, tu n’as pas de CNSS tunisienne tu dois aller… en Suisse !)

https://www.facebook.com/kamil.lewandowski.355/videos/3954172587936293

Film du « Souverain » polonais qui a filmé les urgences covid vides en Pologne. Le film a été vu 60 000 fois avant d’être supprimé par Youtube

J’avais vu l’état de délabrement des urgences à l’hôpital Charles Nicolle à Tunis quand j’y avais été accueillie en avril 2013 après l’agression et le vol de mon ordinateur dont j’ai été victime dans le cadre de mes activités politiques de soutien aux luttes des syndicalistes de Latelec. Mes amis politiques m’ont alerté en 2018 sur la pénurie d’équipements médicaux dans les hôpitaux publics du pays, de médicaments contre le cancer, contre le diabète, pour les dialyses. Nul doute que tous ces malades chroniques fragilisés ne peuvent que succomber à cette grippe soudaine qui bizarrement sévit en Méditerranée en plein juillet, à 40 degrés à l’ombre, et ce un an et demi après la déclaration officielle de la « pandémie ».

De plus, je sais très bien pour l’avoir vécu que nombreux sont ceux qui ne disposent pas de nourriture suffisante de qualité car ils ont tout simplement des salaires trop bas pour acheter des produits sains assurant une bonne immunité. Tout cela fait qu’il est évident que des Tunisiens, y compris de milieux politiques ou artistiques, peuvent être vulnérables face à une maladie.

Azythromicine tunisienne

Je me suis donc entourée de tous les antidotes que nous connaissons, vitamines D et C, zinc, artemisia et protocole du professeur Raoult. Le professeur Raoult est connu et respecté ici même si l’hydroxychloroquine n’est pas facilement accessible. Mais j’ai été heureuse d’apprendre que l’azythromicine est en vente libre en Tunisie et que c’est ainsi que de nombreux Tunisiens sont sauvés même lorsque l’hôpital et les médecins sont loin. Sage décision de la part des autorités tunisiennes, alors qu’en France nous sommes toujours seuls face à la maladie, trop nombreux sont les médecins qui continuent à prescrire des tests PCR et du doliprane ! Ici de plus en plus de personnes redécouvrent la riche pharmacopée naturelle locale et c’est très bien ainsi. La Tunisie survivra, même à la pire attaque de l’odieux système nazi mondialiste !

L’azythromicine est fabriquée par une enteprise nationale à Béja

Dès le 18 juillet j’ai pu accéder aux informations cruciales sur l’état de la maladie en passant quelques jours chez mon amie, militante de gauche et salariée à l’hôpital Ferhat Hached de Sousse, l’un des plus grands et le mieux doté du pays. Il est flagrant que mon amie m’a directement confirmé que l’agent pathogène est une guerre bactériologique contre nous, et elle ne fut pas la seule au cours de mon séjour à me le dire. Je dédie ses mots à tous ceux qui à gauche en Europe de l’Ouest croient encore à la mythologie de la zoonose naturelle du pangolin !

Avenue du 14 janvier 2011, banlieue sud de Sousse, limite de Hammam Sousse

Elle m’a surtout rappelé que « Mouammar Kaddafi avait annoncé, qu’ils fabriqueront des virus pour nous affaiblir et nous anéantir »…Exact, il avait bien dit cela juste avant que nos bombes européennes ne le tuent… Surtout, en étudiant les documents du Global Health Security Initiative, j’ai compris que l’attaque bactériologique était préparé depuis 20 ans comme une arme contre les peuples avec la mise sur orbite de l’OMS corrompue comme embryon du gouvernement mondial[2].

villas de la banlieue sud de Sousse

Nous regardions avec mon amie 4 jours durant, du 18 au 21 juillet, les informations sur les dons internationaux affluant en Tunisie, dons de bouteilles d’oxygène et d’appareils à oxygénation, du Maroc, d’Espagne, du Qatar, des Etats Unis… Mon amie s’énervait quand les journalistes présentaient son hôpital comme étant en pénurie de simples bouteilles d’oxygène : « C’est totalement faux ! Ces bouteilles étaient là ! Si elles ont disparu c’est à cause de la corruption dans l’hôpital ! Les chefs de service les donnent ou les vendent à leurs riches amis ! Chaque riche veut avoir sa bouteille à oxygène chez lui au cas ou pour ne pas aller à l’hôpital ! C’est du détournement, du vol de bien public » ! disait-elle.

« Et même si c’était vrai, moi j’aurais fait une enquête tout de suite sur ce que font le directeur de l’hôpital, les chefs de services, les surveillants des services ! Cela fait deux ans que le covid dure et ils n’ont pas prévu d’avoir un stock de bouteilles en 2 ans ?! S’ils sont si incompétents qu’ils s’en aillent ! Le président devrait être impitoyable avec des gens comme ça » ! – Fortes paroles de mon amie… Je savais aussi que de nombreux Tunisiens de la diaspora avaient acheté et acheminé ce matériel dans leur pays. Il est vrai qu’une traçabilité et une transparence pour ces dons aurait été bien utile. Cela rappelait les hôpitaux bien dotés mais vides de covid en Pologne, en Allemagne, même en France de décembre 2020 à juillet 2021… alors que les gouvernements nous privaient de liberté durablement pour soit-disant sauver les hôpitaux !

Mais je fus encore plus surprise quand mon amie m’annonça qu’elle avait vu les preuves en tant que des chefs de service avaient touché directement de l’argent de l’OMS (plusieurs milliers d’Euros) pour créer des «service-covid » dans les unités qui n’était pas des services de maladies infectieuses. Les malades covid étaient donc répartis dans les différents services de l’hôpital et non pas au sein d’un seul service car chaque service souhaiter toucher la manne de l’OMS.

Encore plus étrange était le fait que les secrétaires médicales n’avaient pas le droit d’enregistrer les dossiers des malades covid : ceux-ci étaient directement gérés par une filière spéciale probablement administrée directement comme une « filière OMS ». Même les infirmières qui venaient s’occuper des malades covid provenaient des autres services et elles ne respectaient pas toujours leurs propres règles sanitaires : par exemple l’une d’elle laissait les familles rendre visite à des malades du covid, comme si elle savait que cette maladie n’est pas aussi contagieuse que la propagande le dit.

Un peu plus tard j’ai pu recueillir à l’hôpital le témoignage d’une collègue de cette infirmière qui m’a fait part de l’agressivité de celle-ci lorsque des personnes se sont étonnées de voir les entrés et sorties des familles du service « covid ». Le pouvoir de l’infirmière de la « filière covid » était si grand, que sa collègue du service normal a du partir en arrêt maladie et a été vilipendée par ses propres chefs de services! Elle a du même porter l’affaire devant les tribunaux pour sauver son emploi.

Ces témoignages montre un pouvoir exorbitant de l’OMS à l’intérieur même des structures d’un Etat souverain. Mais d’où vient ce pouvoir?

L’OMS se pose en gouvernement mondial depuis sa création en 1946 par le militaire et psychiatre canadien Brock Chisholm. Nous venons justement de comprendre et de décortiquer juridiquement sa « Constitution » (l’OMS a une « Constitution » comme si elle était un Etat et pas de statuts comme n’importe quelle organisation!) .

Extrait page 28 de la Circulaire Informative de Wikijustice

Nous cherchons toujours la trace d’un accord passé entre l’OMS et l’ONU, et d’une résolution de l’Assemblée Générale de l’ONU qui approuverait le mandat de l’OMS comme organisation spécialisée de l’ONU. Si cet accord et cette résolution n’existent pas, alors l’OMS est une structure de nature juridique inconnue illégale car elle n’a jamais souscrit au respect de la Charte des Nations Unies.

Circulaire Informative à l’attention des fonctionnaires, des chefs d’entreprises et d’associations et des citoyens – WordPress (wikijustice-contre-la-dictature-sanitaire.com)

(voir page 28 à 57 de la Circulaire Informative de Wikijustice. Nous y analysons les documents juridiques fondateurs de l’OMS)

Je me remémore aussi le fameux discours de l’ouverture du laboratoire de Wuhan ou Bertrand Cazeneuve, bon client du Global Health Security Initiative, annonce le rôle de l’OMS comme « gouvernement sanitaire mondial » ce qui est contraire à la Charte des Nations Unies dans laquelle la souveraineté des peuples et leur droit de disposer d’eux même ont la primauté sur tout pouvoir [3].

23.02.2017_discours_de_m._bernard_cazeneuve_premier_ministre_-_ceremonie_daccreditation_du_laboratoire_de_haute_securite_biologique_p4.pdf (gouvernement.fr)

Peut être que l’OMS dirige aussi déjà des secteurs d’ hôpitaux français ? Cela expliquerait pourquoi l’hôpital de Bry sur Marne ou j’ai été soignée en mars et avril 2020 ne m’a jamais rendu mon dossier médical alors que la Loi l’y oblige. Mon dossier médical est-il déjà dans les mains de l’OMS ?

Hopital Ferhat Hached à Sousse. Entrée principale le 19 juillet 2021

Le lundi 19 juillet j’accompagne mon amie à son travail à l’hôpital Ferhat Hached. C’est un immense complexe bien construit, composé de pavillons anciens et modernes, jolis et fonctionnels parmi des allées arborées ou stationnent les voitures du personnel.

Pavillon de l’hôpital

Les gens portent tous le masque dans l’enceinte de l’hôpital, malgré la chaleur, mais personne n’est stressé ou paniqué. Tout fonctionne, l’hôpital n’est pas débordé, en rupture ou en incapacité de s’occuper des malades, comme la propagande française le serine tout le temps. Bien sûr, il y a plus de familles angoissées qui attendent à la porte de certains services : par exemple, je les vois attendre devant certains pavillons.

Allées de l’hôpital

J’observe pendant 1 heure l’entrée des urgences. Je ne peux naturellement pas filmer pendant tout ce temps, mais j’observe que c’est à peu près le rythme auquel arrive une ambulance. Toutes les ambulances ne sont pas pleines de malades covid, puisqu’il n’y a pas d’urgences covid séparées, pas plus qu’il n’y en a dans les hôpitaux parisiens depuis 1 an. Je rentre à l’intérieur du service et je suis accueillie par une infirmière devant la deuxième porte. Je m’enquiers de la disponibilité des urgences, si je suis malade en tant que touriste, est ce que j’y serai soigné ? Je ne vois pas le visage de la femme sous son masque mais elle est très aimable et me tranquilise : « pas d’inquiètude, vous pouvez venir, nous soignons tout le monde ».

Entrée de urgences

Alors que les médias du régime mondialiste propagent le tableau d’une hécatombe de morts et d’une panique générale afin que Macron puisse punir la présidence tunisienne pour son indépendance et son refus d’appliquer le passe sanitaire au citoyens tunisiens, la Tunisie se bat et gagne la bataille sur l’agent pathogène que de nombreux Tunisiens considèrent comme répandu sciemment par des criminels.

Je suis à la fois choquée ce qui se passe et rassurée par la résilience du peuple tunisien. Qu’il soit un exemple pour nous, Européens de l’Ouest !

Petit film de l’entrée des urgences de l’hôpital à Sousse. Le calme prévaut. Pas de panique ni de débordements en vue…

Mon amie attend beaucoup de la manifestation du 25 juillet. Elle craint aussi la main-mise du Qatar sur son pays et se rappelle des événements de 2012 et 2013 quand les milices salafistes payées par les fondations qataries ont embrigadé les jeunes hommes perdus et les ont transféré chez Daesh. Des femmes pauvres ont été payées par ces fondations pour porter ostensiblement le niqab dans la rue et l’ont enlevés dès que le Qatar a cessé de les financer après les accords du « dialogue national » en 2014. Nous nous rappelons des appels des prêcheurs de haine à exciser les filles, les pogroms d’artistes et de militants communistes… et du meurtre de Chokri Belaid, dont les commanditaires n’ont pas été punis et l’exécutant est mort avant d’avoir pu parler.

Je suis tout à fait d’accord avec mon amie.

Aujourd’hui elle me dit être personnellement très fière et solidaire du Président Kaeis Saied qui a pris les choses en main et a respecté les manifestations du 25juillet 2021 pour arrêter cette mascarade et les malfaiteurs qui volent la Tunisie.

Quartier des Italiens à Sousse
Quartier de la gare à Sousse

[1]

https://www.facebook.com/monika.karbowska.31/videos/3574998462566847

[2] Comment en 20 ans la « pandémie grippale » covid a été préparée comme une guerre bioterroriste – WordPress (wikijustice-contre-la-dictature-sanitaire.com)

[3] https://www.gouvernement.fr/sites/default/files/document/document/2017/02/23.02.2017_discours_de_m._bernard_cazeneuve_premier_ministre_-_ceremonie_daccreditation_du_laboratoire_de_haute_securite_biologique_p4.pdf

Les bancs Davioud à Sousse

La mer à Hammam Sousse

La plage du sud de Sousse est pleine de touristes russes qui remplissent les grands hôtels, détendus et souriants. Nombreux aussi sont les Tunisiens, avec famille et amis, à faire la pêche, picniquer, s’amuser. Je me détends et petit à petit la tristesse d’avoir vécu un enfermement, une angoisse, une dictature implacable en France me quitte doucement.

J’en profite aussi pour boire un bon direct, une citronnade, pour manger une glace dans les quelques cafés toujours ouverts du quartier, ou des jeunes filles pimpantes conversent avec des beaux gars bien habillés, ou tout le monde sourit gentiment sans porter de masque. C’est tellement reposant de voir de jolis visages et une vie normale !

nos bancs Davioud Boulevard du 14 janvier à Sousse

En allant à la plage, sur le boulevard du 14 janvier 2011 qui longe la mer j’aperçois un jour un spectacle qui me cloue de surprise : je vois nos bancs Davioud parisiens plantés là dans la terre de Sousse ! Je les examine, j’en fais le tour plusieurs fois : pas de doute, ce sont bien les bancs Davioud en fonte et bois portant l’emblème de la ville de Paris « fluctuat nec mergitur » dont la vente aux enchères par la mairie de Hidalgo venait d’être dénoncée par l’association Fédération Union Parisienne pour la Sauvegarde de Paris[1] issue du collectif « Saccage Paris ».

Trois bancs ornent une petite place sous les palmiers et pas moins de 15 bancs sont alignés le long du boulevard du 14 janvier. Le banc que le Collectif avait acheté aux enchères pour protester contre la destruction de notre patrimoine parisien par la mairie avait été vendu 4000 Euros. 4000 Euros fois 15, cela fait cher le cadeau de Madame Hidalgo à la municipalité de Sousse ! Et surtout nous, citoyens français, n’avons aucunement donné notre autorisation à cette vente ou ce don effectué à notre insu alors que le régime macroniste nous emprisonnait dans nos maisons sous 3 confinement et 1 an de couvre-feu !

Une bonne partie du patrimoine parisien, bancs, kiosque, colonnes Morris, fontaines Wallace ont ainsi disparu à faveur de la nuit , ce que les citoyens parisiens ont dénoncé avec force sur le groupe facebook « Parisiens en colère Sauvons Paris » et lors de la manifestation du 6 juillet  devant l’hôtel de ville[2]. Je suis certaine que les habitants de Sousse ne savent pas que nous n’avons pas été d’accord avec cette vente ou don, et pensent certainement que nous voulions nous en débarrasser comme d’une vieillerie, ce qui n’est pas le cas !

J’ai été dans cet endroit en 2018 et les bancs n’y étaient pas, et mon amie qui habite à proximité est formelle : ils sont apparus tout récemment. Il faut protester auprès de la mairie et dénoncer cela !

Pour l’heure, les habitants de Sousse jouissent de ce mobilier urbain beau et confortable : les bancs sont occupés par des groupes d’hommes et par des familles mangeant des glaces dès que le soleil brûlant s’efface pour céder la place à l’agréable fraicheur du soir.

Les habitants de Sousse jouissent des bancs Davioud que Anne Hidalgo a jeté à la poubelle…

Je me remémore avec rage que la mairie de Paris pendant 1 an m’a forcé à m’asseoir par terre comme un chien, ayant fermé les cafés et détruit les bancs. Je ne pardonnerai jamais aux covidiens cette humiliation indigne!

Emplacement exact des bancs Davioud parisiens à Sousse: en face de la Casa Del Gelato, une excellente glacerie, à l’angle du Boulevard du 14 janvier et de la rue Rayahin

[1] UNION PARISIENNE | HelloAsso

[2] Manifestation contre le saccage de Paris à l’Hôtel de Ville – Sortiraparis.com

www.sortiraparis.com/actualites/a-paris/articles/253907-manifestation-contre-le-saccage-de-paris-a-l-hotel-de-ville

Le «vaccin », le masque et les flics covidiens en Tunisie

Après l’Aïd je dois gagner Tunis. Nous ne savons pas si les propriétaires de louages suivent les interdictions de voyager entre les gouvernorats imposées par le gouvernement Mechichi jusqu’au 25 juillet. Nous nous doutons que les Tunisiens ne vont pas rester cloîtrés dans leur famille après la fête, qu’il faut bien partir travailler ou aller en vacances. Ils ont déjà profité de Facebook pour organiser du co-voiturage, ce que les Européens dépendants d’entreprises comme Bla Bla car n’ont toujours pas compris. Mon voyage est réglé en quelques heures sur les groupes de co-voiturage. Le conducteur vient me chercher directement chez mon amie et je vais le payer en liquide. S’il y a des contrôles je pourrai toujours me prévaloir de mon invitation à une réunion associative à laquelle je suis conviée à Tunis.

Arrivéee Avenue Bourguiba à Tunis le 22 juillet au soir

Nous volons littéralement sur une autoroute vide dans la voiture climatisée et confortable de mon co-voitureur. Visiblement les Tunisiens ont encore peur du gouvernement, d’habitude après l’Aïd et en plein été cette autoroute devrait être blindée. Mais un qui pro quo amusant dissipe mon inquiétude. Dans notre conversation sur le covid (évidemment on ne peut esquiver le sujet) le conducteur me demande de but en blanc… « êtes vous vaccinée » ? »

Avenue Bourguiba sous dictature covidienne

C’est une question intime d’habitude posée par les covidiens convaincus. J’ai peur que l’homme ne me chasse de sa voiture, s’il est un covidien. Que ferait-je alors seule sur l’autoroute? Je réponds donc sans hésiter « oui » ! Et c’est alors que l’homme me dit « Moi non ! Jamais ! Je ne fais pas confiance à leur substance » ! J’en étais pour mes frais, j’aurais mieux fait d’être honnête ! Et voilà que l’homme me dit être policier et me montre sa carte suspendue à son tableau de bord ! Il me raconte que bien que travaillant dans un grand lieu public, il a bien plus peur de l’injection occidentale que du covid. Il sait de quoi il parle, étant dans le système. Je suis rassurée d’entendre des critiques des injections car de nombreux Tunisiens, même de gauche, croient encore aux vaccins et ne sont pas au courant de la dangerosité des produits injectés en nous en Europe.

Avenue Bourguiba sous covid

Il est naturel qu’ils aient foi en le progrès, moi aussi j’avais toujours soutenu la vaccination contre la tuberculose, le tétanos, la variole ou la fièvre jaune… Je me suis fait ainsi avoir par l’Institut Pasteur qui en 2015 m’avait proposé les vaccins contre l’hépatite A et B quand je partais au Mali. Je les ai fait car je ne savais pas que l’Institut Pasteur était une entreprise privée dont le seul but est le profit et non pas un institut de recherche public !

De la part des membres de la classe moyenne il y a dans cette attitude pro-vaccin une part de snobisme, comme pour le masque : pour les riches et les aspirants riches chaque gadget occidental est vu comme quelque chose de positif, de « in », à la mode. Je ne suis pas étonnée de voir bien plus de masque à la Marsa à Tunis, quartier riche, y compris dans les salons de thé luxueux et dans les 4×4 rutilants, que dans les quartiers populaires ou la vie est difficile et on n’a rien à perdre à respirer librement…

 De même le masque est sévèrement imposé dans les pharmacies et dans les supermarchés français Monoprix, Champion et Magasin Général, mais dans les marchés et les échoppes des quartiers populaires ou de la médina, chacun fait comme il sent, selon sa peur ou sa confiance en la vie. Personne ne fait aucune remarque.

Le masque est d’ailleurs appelé officiellement « la bavette » en français de Tunisie et je ne lasse pas d’en rire ! La chose dans laquelle on bave !

D’ailleurs le conservatisme du covid se voit encore bien mieux dans un pays du Maghreb que dans les pays occidentaux : ce sont les femmes qui couvrent leur visage plus que les hommes, les femmes qui restent cloîtrés avec les enfants dans les confinements, alors que les hommes sont les seuls à braver la police en se promenant le soir dehors et fréquentant cafés et kiosques clandestins.

Les substances Pfizer, Moderna et Astra Zeneca sont donc promues ici par la classe moyenne et supérieure comme un accès à une modernité occidentale. Nous ne pouvons que nous douter que Big Pharma a pu glisser sa corruption dans certains milieux politiques et économiques. Et malgré toute leur volonté les militants de gauche n’ont pas pu faire accéder leur pays aux vaccins russes, chinois ou cubains.

Je suis d’autant plus réconfortée par la salutaire méfiance de ce policier face aux substances à ARN messager.

Avenue de la Liberté à Tunis, à l’entrée du Passage

Je ne mets jamais ma « bavette » dans la rue à Tunis, même après qu’on m’ait assurée que comme en France elle est obligatoire partout dehors. Mais c’est au-dessus de mes forces de me plier cette connerie inhumaine, ici comme en France. Par contre, en arrivant à la gare Tunis Marine et en me dirigeant vers l’avenue Bourguiba, je fuis instinctivement les flics installés sous le viaduc. Comme à Paris pendant 1 an.

Avenue de Paris à Tunis

Il est 18 heures lorsque je débarque et Tunis est étrangement déserte. Ville morte comme Paris l’a été toute l’année de la covido-dictature. Je suis déroutée en marchant le long des cafés et des boutiques fermées à double tour. L’avenue Bourguiba est lourdement militarisée et cela rappelle l’année 2011. A chaque croisement de rue des flics, des militaires en armes. Le ministère de l’Intérieur, ce bâtiment lugubre ou tant que militants furent martyrisés avant 2011, est barricadé derrière une triple rangée de barrières. Le covid c’est le retour de la dictature, oui.

Arrivée sur la place du 14 janvier 2011 à Tunis sous covid. Derrière l’horloge de feu Ben Ali, le lugubre ministère de l’Intérieur, siège des polices haïes avant 2011

Je ne m’attarde pas, je n’ai pas envie de faire de mauvaises rencontres avec des flics même si pour le moment personne ne me dit rien et j’ai un peu de temps avant le couvre-feu. Mon ami N. vient me chercher alors que je l’attends assise sur une chaise d’une terrasse fermée en face de la librairie Al Kittab, le Livre.

Je suis si heureuse de le revoir. Je pensais l’année dernière, quand j’étais si malade, que je mourrai et que je ne le reverrai plus jamais.

A suivre

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